Ecrivain, journaliste et réalisateur habitant à Plassac
Jean-Pierre Richard est né le 14 juillet 1937 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Il est le fils de Carlo Rim, caricaturiste, scénariste et réalisateur. Sa mère est artiste-peintre, puis journaliste. Cet environnement culturel va orienter les choix professionnels et les engagements du jeune homme. Il effectue son service militaire (durant 28 mois, c’étaient les années sombres de la guerre d’Algérie) dans le Service Cinéma des Armées. Là, parmi les appelés, se croisent tous les auteurs, réalisateurs et techniciens qui feront le cinéma de demain. |
Au retour dans la vie civile, il débute à la Franpar, le groupe de presse de Pierre Lazareff. Durant deux ans, il fait ses classes, alternant la fréquentation des « people » tropéziens avec les faits divers les plus sanglants… Mais son intérêt le porte sur les événements internationaux qui secouent le monde et dont les années 1960-1975 sont particulièrement riches.
Journaliste indépendant et travaillant pour la presse filmée (que l’on appelait les Actualités Cinématographiques), il se retrouve en Israël pendant la guerre des Six Jours en juin 1967, en Inde pour le conflit indo-pakistanais en décembre 1971 ; il assiste à l’arrivée au pouvoir de Salvador Allende au Chili en novembre 1970 et à la « Révolution des Œillets » à Lisbonne en avril 1974. Il couvrira d’autres événements divers avant d’abandonner les reportages.
Il réalise alors des grands documentaires et des films de fiction pour la télévision au Japon, en Afrique, en Amérique latine. Un de ses courts-métrages, Et Salammbô, obtiendra la mention spéciale au festival de Cannes 1970.
Tout naturellement, la passion de l’écriture l’amène à écrire des romans. Puisant dans les connaissances acquises au cours de ses reportages et sur une documentation très fouillée- on pense en particulier à Un jardin en enfer - il nous entraîne dans des histoires passionnantes. Le dernier titre paru en 2016 est Etoile Furtive.
Jean Pierre Richard avait posé « sac à terre » à Plassac, en bord d’estuaire, cette Gironde, Fleuve impassible, qui est une ouverture sur le monde qu’il a arpenté dans tous les sens et qu’il a tant aimé faire connaître.
Il est décédé dans sa maison en mars 2022.